samedi 18 mai 2013

LUCHON ENTRE L'INQUIETUDE ET L'ATTENTE

L'Association Luchon Vallées Avenir vient de rendre publique une étude d'opinion sur Luchon et ses vallées, commandée à la Junior entreprise de l'Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse. 
En leur laissant le soin d'en prendre connaissance, à tous ceux qui se préoccupent de l'avenir de nos vallées, je m'autorise à donner ici trois pistes de lecture.
1 - L'opinion de nos concitoyens, prise sur un échantillon d'habitants du 31110, oscille entre le "Nous avons tout pour réussir" et le "Nous ne faisons rien pour entreprendre". En somme, cette étude traduit un désenchantement total sur un certain gachis, alors que tous, nous restons persuadés que le cadre naturel de nos vallées est fait pour attirer et retenir, et que le tourisme-termalisme y reste notre industrie d'avenir.
2 - Sur les priorités d'action, les opinions peuvent diverger en fonction des générations et des catégories socio-professionnelles. Ce qui les conduit à s'entechoquer, entre celles qui attendent un renforcement de l'existant, comme une sorte de restauration d'un lointain passé glorieux, et celles qui comptent sur des initiatives nouvelles, sur de nouveaux entrepreneurs, sur une croissance démographique par de nouveaux arrivants. Ceci se partage presque par moitié, si ce n'est que les plus agés sont moins  nombreux dans l'échantillon que dans la population. 
3 - la traduction politique de cette étude d'opinion reste à faire, mais il est clair que deux, pas trois, orientations sont possibles. D'aucun pourraient surfer sur la vague de l'inquiétude, et s'employer à renforcer l'émotion née d'une dégradation certaine de la situation. Surtout depuis 4 ans. Ils disent et diront "nous avons tout, y qu'à...". D'autres, dont je suis, considèrent qu'il faut réagir rapidement et tirer  la leçon de l'état de fait actuel, en remettant en cause les dogmes qui nous font sombrer, et en proposant des projets réalistes, à l'échelle de la communauté de communes. Oui, nous avons beaucoup, mais d'autres, moins nantis, plus courageux, plus solidaires ont fait le chemin avant nous. J'y reviendrais.