mercredi 31 décembre 2014

ELECTIONS DEPARTEMENTALES ET NOMADISME POLITIQUE


Il arrive parfois en ville des gens dont on ignore tout et qui pensent, en recommnçant leur vie, qu'il est possible d'oublier leur passé, ou du moins que l'on pourrait ne pas en tenir compte. Dans les western, à condition de tuer tous les opposants, ceux là parviennent à se faire épingler une étoile de sherif.
Nolens volens, peut-on s'inscrire à peine sur les listes électorales et, sans attendre, s'affirmer être le candidat des notables, pour les prochaines élections?
Ce cas, appliqué au canton nouveau de Luchon et au cantons anciens qui le composent, se doit de  présenter une sacrée carte de visite.
Voilà que selon un article de la Gazette du Comminges parue ce jour, on peut apprendre que le nomadisme politique forcené tient lieu de compétence et d'ouverture. Par exemple quelqu'un qui passerait du PS à l’UDI, en transitant par le MRG, depuis 1977, revendiquerait un tel opportunisme pour preuve de sa capacité à fédérer. D'autant que cette dérive politique peut présager d'un nouveau changement d’étiquette. Il en resterait deux à expérimenter pour fédérer d'avantage.
Gageons que l’étoile filante que Montpezat de Quercy a tôt connue  en mars 2014, selon La Dépêche du Midi, passera aussi par le canton de Luchon. 
Mais ceci n'est qu'un joke! Car peut-on être aussi peu sérieux pour la droite et le centre, en Comminges, que de soutenir le nomadisme politique, si contraire au renouveau en cours à l’UMP.
Sur notre territoire, quiconque se ferait connaître par un tel profil n’inspirerait pas la confiance des citoyens en leur donnant un sentiment d'arrivisme qui ne pourrait jouer qu’au détriment de la démocratie, et renforcer le FN.
Il apparait bien désormais que la prochaine échéance des élections départementales, élection éclair qui ne permettra pas aux inconnus de sortie de l'ombre, sera plus positive avec des gens connus pour leur constance politique et leur longue présence sur le territoire.