mardi 1 avril 2014

LADRIX ET FERRE POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE

Les cendres électorales bientôt refroidies, notre regard reprend la profondeur que les brulots de campagne lui avaient fait perdre. 
A Luchon, le résultat était acquis dés le premier tour, et certainement longtemps avant, puisqu'une des listes en présence s'est constituée sur un double refus, celui de réaliser l'unité du centre et de la droite et celui de créer les conditions du succès. Il s'agit bien sur de la liste VIVRE LUCHON, ce qui est facile à démontrer.
Pourtant, les électeurs n'ont pas manqué de compréhension puisque les listes LADRIX et RETTIG ne manquent que de 59 voix leur total du premier tour. Il a donc été malveillant de parler de mauvais reports: le retrait de notre liste a joué tout son rôle, sans pour autant réussir à compenser les effets désastreux de l'esprit d'exclusion professé par M. LADRIX. En vérité, son trés mauvais score s'explique aussi par le refus de faire également liste commune avec M. AUBRON, dont les 6,87% étaient nécessaires pour espérer gagner. Or M. AUBRON souhaitait rejoindre un accord à trois!
C'est ce que nous avons vainement tenté de faire comprendre au tandem LADRIX-FARRUS qui avait, en toutes hypothèses, écarté la fusion. D'un simulacre de discussions - parait-il enregistrées à notre insu -, ce tandem a tiré prétexte pour jeter son ostracisme dans le second tour, et justifier sa position délibérée de perdre les élections, plutôt que de supporter une dynamique d'union. Etaient-ils conscients de faire ainsi énormément plaisir au Maire sortant, en créant le doute dans un camp qui aurait du sortir vainqueur?
En lisant le compte rendu des premiers propos tenus par M. LADRIX, dés après la proclamation des résultats, je me suis demandé s'il n'avait pas déjà franchi le pas de la collaboration, puisqu'il ne fustigeait qu'un nom, le mien, ajoutant ainsi sa vindicte à celle de l'équipe en place. Ceci fait un écho bizarre au discours tenus en 2008 par M. FARRUS qui figurait dans ma liste, mais était déjà passé de l'autre coté.
Nous pensions que M. LADRIX n'avait pas envie d'être Maire, il nous l'a prouvé. Attendons maintenant les ralliement inavoués, les motifs ne manquant pas pour les cinq rescapés de la déroute de 2014. Qu'il me soit permis de les révéler plus tard, quand les temps seront venus.
A ceux qui se sont lancés derrière le porteur de voix (qui a fait moins bien que moi en 2008), certains d'une victoire éclatante, je leur souhaite de manger trés vite leur chapeau, et de nous rejoindre avec la génération montante qui sera la seule vraie force de proposition à venir.