mardi 20 août 2013

DOMMAGE

A ma lettre ouverte, la "Gazette du Comminges" a recueilli la réponse de Jean Paul. Dans le billet reproduit ci après, il nous informe que René RETTIG est indésirable dans son entourage, et que de toute manière, la privatisation des thermes étant pour lui inconcevable, il refuse tout accord entre nous. Je trouve que cette réponse a été trop rapide, mais j'en tire à regret toutes les conséquences.
En sortant publiquement de l'ambiguité, le Dr LADRIX met à jour la profonde divergence qui nous sépare de longtemps (et que l'estime réciproque nous faisait accepter). Viscéralement attaché à la municipalisation des thermes de Luchon, dévolu à son importante clientèle, il  lui est humainement pas facile de remettre en cause le cadre dans lequel il exerce avec succés. Le problème est que par ses grandes qualités professionnelles, il brille dans un monde qui s'éteint.  Et le sujet c'est qu'il faut sauver tout le monde de la  débâcle les thermes de Luchon. Il n'est donc pas étonnant que nous arrivions à accepter les conséquences de nos différences.
Moi, je trouve inconcevable de persister dans l'aveuglement ou de céder à la démagogie, alors que l'opinion attend un autre langage, plus courageux et plus lucide.
Aimer et respecter les gens d'ici, c'est leur dire ce que je pense et ce que la réalité et exige immédiatement. Or le Dr LADRIX, s'il est bien candidat à la Mairie, nous inviterait à poursuivre un échec aggravé par les années FERRÉ. Et nous n'avons pas le droit de prolonger cette expérience. 
Le respect que je porte à tous exige entre nous un langage de vérité. Pour ma part, je rejette l'immobilisme, parce que le Pays de Luchon ne doit pas fuir la difficulté, il doit se retourner et faire face. C'est le sens de ma campagne et j'invite à me rejoindre tous ceux qui le croient aussi.