dimanche 28 avril 2013

REVENCHE OU SORTIE DE CRISE

Le prochain mandat municipal serait-il de meilleure augure pour Luchon, devant les déconvenues et les déceptions éprouvées à propos de celui qui prendra bientôt fin ? Il est un fait que des souhaits de changement s’expriment en ce moment dans les rangs qui ont de toute évidence porté l’équipe sortante, ajoutés aux sévères critiques qu’elle continue de recevoir de la part de ceux qui ne l’avaient jamais soutenue, formant ainsi un bloc du refus susceptible de faire naître une autre majorité municipale. Est-ce suffisant pour escompter une amélioration future ? La réponse dépend des capacités d’une nouvelle équipe à faire face aux préoccupations des habitants et résidents, électeurs ou non, puisque la cité thermale dépend beaucoup de la confiance qu’elle peut susciter auprès des diverses populations qui ont prise sur son devenir. Celles ci comportent le cercle des habitants des vallées luchonnaises et, aussi, beaucoup de résidents temporaires, d’autant plus critiques qu’ils ont pour la plupart des attaches familiales ou simplement patrimoniales. Aussi, et en dépit de mes tentations partisanes, on ne me trouve pas réjoui quand j’entends parler en mal de la Ville, car je sais que cela dégrade un peu plus son image Pour autant, l’opinion se forme librement et les citoyens doivent recevoir la garantie d’y participer sans encourir de représailles sur ce fondement. Comme le risque encouru est de s’enfoncer dans une posture clanique portée à l’intolérance - ce qui est préjudiciables pour les particuliers et pour l’intérêt général – , il faut y échapper. Car il ne s’agit pas de régler des comptes, mais de sortir une ville et ses vallées de la crise. Tout ceci pour convaincre qu’aucune nouvelle municipalité ne réussira sans renforcer la cohésion du corps social de nos vallées. Il ne s’agit en rien de chanter les vertus d’un unanimisme introuvable et inopportun, mais de reconnaître les valeurs d’avenir vers lesquelles convergeraient toutes celles et ceux qui font fi du passé et de ses néfastes ressentiments. Ce travail n’aura de sens que s’il est fait avant d’entrer en campagne.