LE DÉSORDRE DES ESPRITS

La dérive raciste qui menacerait notre pays n'est que le reflet d'une perte de contrôle par les gouvernants. Les lignes rouges sont franchies dans un irrésolution ambiante qui encourage aux débordements. J'ose croire que les français ne sont pas devenus brusquement plus intolérants, plus xénophobes, plus extrémistes qu'ils ne l'étaient du temps où ils élisaient F. Hollande. Seulement, ce qui était tenu en lisière, par la vigueur du sentiment républicain, trouve aujourd'hui des failles que l'impuissance du pouvoir permet d'exploiter. Je rejette avec force les propos à connotation raciste, et j'espère que la réprobation générale fera retirer dans sa tanière la bête surgie du désordre. Reprenons nos esprits et occupons nous sérieusement de nos concitoyens, dans le respect de l'autre.