Désormais
engagé, totalement, pour conduire le sursaut de Luchon et ses Vallées, face à
crise et au désarroi, je porte une forte conviction pour ouvrir la voie de la
réforme thermale. En dépendra, mais pas seulement, la politique municipale.
J’ai
été entendu par les luchonnais et nombre d’entre eux approuvent mon intention
de privatiser les thermes. Beaucoup me suivent sur ce terrain, même s’ils
trouvent reproches, soit à ma personne, soit à d’anciennes positions prises
lors de mes mandats. Mais l’essentiel est que cet objectif de privatisation apparaisse
clair et déterminé, car l’esprit de décision habite toutes celles et tous ceux
qui aspirent à l’arrivée de nouveaux acteurs économiques, et à une nouvelle
donne pour le pays de Luchon, ce que je ressens comme largement partagé.
Mais
il faut encore expliquer la vision des thermes de demain. Ce que je fais plus
tôt que prévu, pour répondre à certaines objections, sachant qu’il nous reste du
temps pour préciser ce qu’il en sera des financements.
Nous avons d’une part à nous préoccuper
des activité thermales médicalisées, dont les tarifs sont fixés par
l’autorité sanitaire, et qui engendrent un flux d’argent public, puisque
remboursées en partie par la sécurité sociale. Les produits de cette activité
sont définis par la profession et l’assurance maladie. Nous n’avons que peu de
pouvoirs pour les faire évoluer, hélas ! Il nous faut l’entretenir, la
revêtir de la meilleure qualité possible, ce qui conduira à redresser nombre
d’erreurs commises ces dernières années. C’est cette activité que je vois
déléguée à un partenaire privé, sur la base d’un cahier des charges
garantissant le respect des normes et des règles professionnelles applicables à
ce domaine traditionnel.
Nous devons, d’autre part engager sans
tarder la création du grand centre de bien être et de remise en forme,
à l’avant garde des techniques et des pratiques dans ce secteur d'avenir. Les tarifs
seront indépendants de la réglementation thermale et donc modulables, en
fonction des clientèles recherchées, et en fonction des objectifs de rentabilité
de l’investissement a réaliser. C’est cette activité que je vois financée,
développée et gérée par un partenaire privé.
Une
forte synergie marketing entre la Ville et cet opérateur privé donnera toute la
cohérence nécessaire à l’entreprise. Issue d’une histoire et d’un milieu montagnard, où les valeurs nature et pastoralisme
sont fortes, notre image renforcée viendra soutenir la commercialisation des produits de "bien être" dont
beaucoup pourront surgir de multiples initiatives locales.
Mais
ceci est un autre chapitre que j’ouvrirai plus tard, en faisant d’ores et déjà
remarquer aux Cassandres – ceux qui pensent que Luchon est tombé trop bas pour
intéresser qui que ce soit - qu’ils ont déjà abandonné la partie, et c’est tant
mieux car les luchonnaises et les luchonnais n’ont que faire des défaitistes.
Pour
l’heure, je crois avoir convaincu que la municipalisation des thermes est un
mode de gestion désuet auquel il faut mettre fin. J’en veux pour preuve, que
les hôpitaux publics soumis dans le passé au même
régime municipa, en ont été sortis pour échapper au clientélisme ambiant.
Je
vois aussi que les gens de ce pays sentent plus ou moins confusément qu’il est
temps de changer de système, ce qui n’était pas le cas avant 2008.
Je
constate que M. FERRE (dont le grand travers est d'avoir trop hésité à realiser le projet de remise en forme quwe nous lui avions laisse en 2008) va créer une
SPL qui est déclarée en faillite potentielle, dés les premières années, par son
ancien directeur général des services, que celui ci considère possible
d’améliorer le système actuel, parce qu’il a les illusions du technocrate
pas encore élu, qu’enfin, du coté des cabines thermales, on juge que la
privatisation est inconcevable, si bien que des quatre candidats
potentiellement en lice, je suis seul à proposer à mes concitoyens de sortir de
l’ornière dans laquelle nos thermes sont tombés.